Actualités

Portraits de licencié·e·s #10 : Yannick Danquigny

Publiée le 22 mai 2024

Ligue FFME Hauts-de-France

Pour ce dixième portrait de bénévole, nous sommes partis à la rencontre de Yannick Danquigny, vice-président du club Amiens Rivery Escalade, qui s’investit autant dans le cadre scolaire que fédéral.

Bonjour Yannick, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Yannick Danquigny, je suis enseignant d’EPS en collège, et vice-président du club Amiens Rivery Escalade. J’ai été président du club pendant 9 ans, de 2014 à 2023. Maintenant, c’est Maxime Sueur qui occupe ce rôle.

J’ai découvert l’escalade lorsque j’étais étudiant en STAPS, à Amiens. J’avais 18 ans à ce moment-là. Mon premier sport est la planche à voile, que je pratique toujours.

Peux-tu me parler de ton club Amiens Rivery Escalade ?

C’est un club qui regroupe 280 licencié(e)s, uniquement basé sur le bénévolat. Il est né du jumelage de l’Amiens Université Club Escalade, affilié à la FFME, et de Rivery Sport Escalade, affilié à l’UFOLEP. C’est un club convivial, il y a une bonne ambiance dans tous les créneaux. En termes d’engagement bénévole et de participation, il y a beaucoup de monde qui met la main à la pâte, ça rend le fonctionnement du club agréable.

Notre club s’adresse autant aux débutants qu’aux confirmés, aux jeunes comme aux plus âgés.  Pour le moment, il y a un regroupement que l’on n’a pas réussi à développer, c’est celui de la pratique handisport, principalement parce qu’on manque de créneaux d’entraînement dans nos salles.

Au niveau de l’organisation du club : on a quelques encadrants référents pour les très jeunes grimpeurs (jusqu’aux U14). Je m’occupe plutôt des catégories U16, U18 et U20, dans un entraînement orienté compétition. Mais il y aussi la possibilité d’exercer en loisir ! On a aussi des encadrants pour les créneaux adultes. Enfin, au niveau administratif, nous sommes 6 membres au bureau et au conseil d’administration.

Quels sont les sites de pratique du club ?

On fonctionne sur 2 gymnases qui appartiennent à la métropole amiénoise. Il y a le gymnase historique de l’Amiens Université Club Escalade, qui est le gymnase de la Hotoie, et le gymnase de Rivery Sport qui est le gymnase Buffenoir. Le mur de la Hotoie est un mur de difficulté, tandis qu’à Rivery nous avons un mur de difficulté et un espace de bloc.

Organisez-vous des sorties avec le club ?

Oui, bien sûr. Il y a d’abord les sorties sur les compétitions. Récemment, les adultes du club ont fait une sortie dite « autonome » à Mortain, dans la Manche. Je pars les 18 et 19 mai à Fontainebleau avec les jeunes. Et c’est à peu près tout pour cette année. Les années précédentes, on a aussi fait des sorties sur Chamonix et Cormot.

As-tu d’autres fonctions en lien avec l’escalade ?

J’ai passé pas mal de diplômes fédéraux : initiateur, entraîneur, ouvreur et j’encadre beaucoup au niveau scolaire car je suis responsable de la section sportive escalade du collège de Rivery. Je m’investis aussi bien dans le cadre scolaire que dans le cadre fédéral.

Peux-tu nous parler de la section sportive escalade ?

Je l’ai créée en 2010. Cette section, c’est un groupement de collégiens qui pratiquent 3h supplémentaire d’escalade dans leur emploi du temps. Ensuite, ils s’investissent sur les rencontres UNSS, mais aussi FFME. Il y a des beaux liens qui se créent entre la section et le club. Notre président de club est d’ailleurs un ancien élève de la section sportive.

De ton côté, tu grimpes encore ?

Oui, toujours. Je grimpe surtout pour le plaisir. Je fais encore un petit peu de compétitions, mais ce que je préfère, c’est grimper en extérieur. En plus, c’est par la pratique sur sites naturels que j’ai démarré.

Tu vas participer au relais de la flamme, peux-tu m’en dire plus ?

J’ai été sollicité par la Ligue pour déposer une candidature au relais de la flamme au sein de la délégation de la FFME. Je n’ai pas énormément d’informations : on est un groupe d’une dizaine de personnes désignées par la Fédération, et on a rendez-vous à Sisteron le 11 mai. Nous sommes deux des Hauts-de-France à nous y rendre : Caroline Larzul et moi-même.

Yannick Danquigny et Caroline Larzul lors du relais de la flamme, samedi 11 mai (date ultérieure à l'entretien)

Pour finir l’interview, est-ce que tu as un souvenir en lien avec l’escalade à nous décrire ?

Dans le cadre associatif, il y a un stage qui avait marqué les jeunes de mon club, et qui m’avait marqué aussi. Avec Tanguy Trocq, l’ancien président du Comité Territorial de la Somme, on avait emmené 6 jeunes grimpeurs et grimpeuses à Chamonix. Le but, c’était de changer des falaises « classiques », de faire de la montagne. Nous avions fait de la grande voie dans le massif des aiguilles rouges, de l’apprentissage au cramponnage sur glacier et avions terminé la semaine par l’ascension d’une des pointes Lachenal (très verglacée et pas si facile).

(entretien réalisé le 16 avril – Suzanne Guerrier)