Portraits de licencié·e·s #2 : Gautier Bolle

Bonjour Gautier, peux-tu te décrire en quelques mots ?

Je m’appelle Gautier Bolle, je viens d’avoir 35 ans. Je suis père de deux enfants.

Dans quel club es-tu licencié ? Quel rôle y joues-tu ?

Je suis inscrit au Club d’Escalade du Beauvaisis depuis 2008. Il compte environ 200 pratiquants, dont la moitié sont des enfants et adolescents. J’y assure depuis plusieurs années l’accompagnement de ces derniers dans l’activité d’escalade. J’ai passé mon diplôme d’initiateur il y a 3 ans ce qui me permet d’encadrer un groupe d’une vingtaine de jeunes de 14 à 17 ans. Je fais également partie du Comité Territorial de l’Oise.

Depuis quand pratiques tu l’escalade ?

J’ai commencé de grimper au collège, en UNSS. Au lycée, j’ai continué grâce à l’option escalade, puis énormément à la FAC d’Amiens. Après mes études de sport, je suis revenu dans l’Oise avec le diplôme de professeur des écoles en poche. J’ai rapidement eu l’envie de m’inscrire dans un club.

Comment t’organises-tu pour grimper ?

J’ai la chance d’avoir une soirée dédiée à l’activité, le « jeudi grimpe ». De 17h à 18h j’anime le groupe « sport-santé », de 18h à 20h j’encadre les jeunes et de 20h à 22h je grimpe pour mon plaisir.

Quel timing ! Peux-tu nous en dire un peu plus sur le groupe « sport-santé » ?

Le sport-santé est un projet lancé par Pascale, la présidente du CT, en collaboration avec le SESSAD de Beauvais, une structure médico-sociale. L’idée est d’accueillir un public spécifique dans le cadre d’ateliers thérapeutiques. Nous offrons la possibilité aux jeunes de la structure de pratiquer une fois par semaine l’escalade avec l’un de leur parent, développant ainsi le relationnel, la motivation, la confiance en soi et l’activité physique.

Comment vis-tu cette expérience ?

J’ai débuté l’encadrement de ce créneau en remplacement de notre salarié mis au chômage partiel suite à l’arrêt des activités sportives en intérieur, en novembre. J’ai tout de suite apprécié ce moment. On y retrouve tout ce que j’aime dans ce sport, force, intelligence, dépassement de soi etcomplicité. J’ai même découvert à quel point grimper entre membres d’une même famille pouvait être agréable et fédérateur.

As-tu d’autres engagements pour ton club ?

Dans le cadre de mes missions au CT 60, je fais partie de la commission « éducation et citoyenneté ». À ce titre, et pour développer des initiatives en lien avec ces thématiques et l’escalade, avec la présidente, nous avons réalisé un appel à subvention pour le projet « Terre des jeux ». Il s’agit d’organiser, le 23 juin 2022, une journée de découverte de l’escalade pour les non licenciés tout en mettant en avant les valeurs de l’olympisme à travers notre pratique.

Félicitations pour ce beau projet, tu nous tiendras au courant…

Oui, avec plaisir.

Dans le même domaine, je viens aussi d’entrer au Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) de l’Oise. Je représente l’escalade mais je suis en charge de développer l’éducation et la citoyenneté à travers toutes activités sportives. Nous essayons de transmettre les valeurs du sport et de l’olympisme aux enfants en leur proposant de nombreux projets pluridisciplinaires.

Dans le cadre de ton activité professionnelle, est-ce que tu fais pratiquer l’escalade à tes élèves ?

J’enseigne à des élèves de CM2 et je leur fais pratiquer l’escalade dans le cadre de l’éducation physique et sportive. C’est une activité très peu pratiquée en école primaire. Pourtant, cela les responsabilise et développe chez eux la confiance en soi, la confiance dans son partenaire, le goût de l’effort et bien d’autres compétences.

Dernière question ; parmi les endroits où tu as déjà pratiqué l’escalade, lequel t’a le plus marqué ?

Mon meilleur souvenir est un voyage de trois semaines en camion avec un couple d’amis grimpeurs dans les Dolomites en Italie. C’était en 2013. L’année d’avant, on avait fait la Slovénie… En France, j’ai adoré le cap Canaille dans les Calanques de Cassis.